Le zona

• Jamais une primo-infection mais toujours une réactivation endogène généralement unique du VZV latent dans le ganglion sensitif sous l'effet d'un stimulus encore mal identifié.

• 20% de la population concernée.

• Multiplication virale dans le ganglion sensitif et, par migration centrifuge le long de l'axone, atteinte de la zone de peau innervée par le nerf provoquant une infection localisée, limitée au métamère (territoire innervé par le ganglion sensitif).

  Tous les ganglions sensoriels peuvent être infectés mais les réactivations les plus fréquentes concernent les ganglions thoraciques, lombaires et de Gasser (trijumeau).

  • Zona intercostal (50% des cas)

  • Zona lombaire (15% des cas)

  • Zona cervico-brachial, zona facial ou ophtalmique particulièrement sévères.

Facteurs favorisants :

• Age. Très rare avant 4 ans, l'incidence augmente avec l'âge, est maximale au-delà de 75 ans.

• Immunodépression.

Risque de zona chez l'enfant si :

• Exposition intra-utérine,

• Varicelle avant 18 mois.

  Le zona n'est pas contagieux sauf en cas de contact avec le liquide de vésicules avec transmission possible à un sujet réceptif.

  Un zona chez la femme enceinte est sans danger pour le fœtus.

Clinique :

• Eruption unilatérale localisée souvent très douloureuse.

• Fréquemment, fièvre, adénopathies satellites.

• Evolution des vésicules cutanées comme celles de la varicelle.

Complications :

• Douleurs post-zostériennes quelquefois très invalidantes. Leur incidence augmente avec l'âge (50% > 50 ans, 70% au dessus de 70 ans).

• Zona généralisé (zona disséminé) ou hémorragique chez les sujets immunodéprimés ou en cas de cancer sous-jacent.

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