
(Etymologie -trope=se tourner vers) : Affinité pour la peau et les muqueuses.
L'adsorption du virus par sa glycoprotéine d'enveloppe se fait au niveau des cellules épithéliales de la peau et des muqueuses (en particulier de l'oropharynx) qui portent les récepteurs spécifiques.
Affinité pour les cellules nerveuses.
L'infection est lytique dans les cellules de la peau et diffuse de cellule à cellule.
Après migration axonale vers les ganglions sensitifs des nerfs rachidiens ou crâniens, le VZV établit un mécanisme de latence dans les cellules neuronales qui n'est que très partiellement élucidé.
Il s'agit d'une infection virale persistante pour laquelle il faut préciser ce qui ce passe au niveau de l'organisme et à l'échelle d'une cellule infectée.
Dans la cellule neuronale, le génome viral est présent dans le noyau de la cellule sous forme épisomique mais l'expression des gènes est limitée à quelques protéines virales. L'absence de glycoprotéine d'enveloppe est notée. Les protéines très précoces et précoces (protéines non structurales) restent stockées dans le cytoplasme.
Il n'y a pas de production de virions.
Le mécanisme de latence est différent de celui des HSV, chez lesquels on ne retrouve pas de protéines virales mais des transcrits de latence (LAT) absents chez le VZV.
A l'échelle de l'organisme humain, il n'y a pas de manifestations cliniques.