Les tests non tréponémiques sont peu coûteux, de manipulation et de lecture simples, sensibles, mais peu spécifiques : il existe des réactions faussement positives au cours de certains états physiologiques (grossesse) ou pathologiques (viroses, collagénoses, parasitoses, dysprotéinémies, cirrhoses). En revanche, ces tests peuvent être faussement négatifs du fait d'un possible phénomène de prozone dans les sérums avec un titre élevé d'anticorps (femmes enceintes, sujets co-infectés par le VIH).

Si le VDRL est positif isolément chez une femme enceinte, il faut alors consulter les éventuelles sérologies syphilitiques antérieures à la grossesse de la patiente pour conforter son analyse.