Fiche pratique - Pharmaco-thérapeutique - Bêta-bloquants

Faible capacité de stimulation des récepteurs adrénergiques (voir aussi agoniste partiel).

molécule se fixant sur le récepteur d'un médiateur endogène et produisant les mêmes effets pharmacologiques

Ligand possédant une faible activité (inférieure à celle d'un agoniste entier sur le même récepteur). Ainsi, un β-bloquant peut antagoniser les récepteurs β1 et stimuler faiblement les récepteurs β2.

molécule se fixant sur le récepteur d'un médiateur endogène sans produire d'effet et s'opposant à la liaison du médiateur sur son récepteur.

Dégénérescence de la paroi artérielle entraînant des modifications de structure de celle-ci à type de sténose (diminution de la lumière artérielle). L'artériopathie oblitérante des membres inférieurs est l'obstruction des artères des jambes.

se dit de tout ce qui concerne l'excitabilité de la fibre musculaire (par exemple cardiaque)

se dit de tout ce qui concerne la régularité et la fréquence d'un rythme

se dit de tout ce qui concerne le pouvoir de conductibilité de la fibre musculaire et surtout de ce qui intéresse la conduction intracardiaque de la l'excitation.

Signes d'intoxication par les dérivés de l'ergot de seigle se traduisant par une vasoconstriction intense des artères périphériques (doigts et orteils en particulier) pouvant générer une desquamation, un affaiblissement des pouls périphérique, une perte de la sensibilité des extrémités voire une nécrose tissulaire (gangrène). D'autres symptômes peuvent être retrouvés comme des convulsions, des hallucinations, des diarrhées, des vomissements.

Augmentation de la pression intraoculaire pouvant altérer le nerf optique. Deux types de glaucome sont distingués, les glaucomes chroniques ou dits à angle iridocornéen ouvert et les glaucomes aigus (à angle fermant), ces derniers constituant une urgence ophtalmique.

HyperTension Artérielle

Chute de pression artérielle lors du passage en position debout, se traduisant par une sensation de malaise après une lever brutal ou un alitement prolongé.

se dit de tout ce qui concerne la contractilité de la fibre musculaire

Trouble de la circulation sanguine, entraînant un rétrécissement exagéré des artères des extrémités. Le froid en est souvent responsable, mais également certaines pathologies comme la sclérodermie.

Trouble du rythme cardiaque grave, favorisé par une hypokaliémie ou des situations la favorisant (diarrhées), une bradycardie, des anomalies de l'ECG ou d'origine iatrogène. Les médicaments susceptibles de provoquer des torsades de pointes sont les suivants (liste non exhaustive) : quinidine, hydroquinidine, disopyramide, amiodarone, sotalol, ibutilide, certains neuroleptiques, bépridil, cisapride, diphémanil, halofantrine, mizolastine, pentamidine, moxifloxacine, érythromycine (voie IV).