LES ASTERALES

Introduction

Selon la classification phylogénétique d'APG III (2009) l'ordre des Astérales renferme un peu plus de 26000 espèces réparties dans 11 familles dont la plus représentée est la famille des Astéracées. Les Campanulacées, incluant désormais l'ancienne famille des Lobéliacées, seront aussi évoquées dans ce chapitre.

L'un des caractères originaux de cet ordre réside dans le fait que le sucre de réserve habituel des végétaux, l'amidon, est ici remplacé par l'inuline. Les particularités métaboliques de la famille résident dans la production de lactones sesquiterpéniques et de composés polyacétyléniques peu rencontrés dans les familles moins évoluées.

Par ailleurs, concernant une caractéristique des fleurs, les étamines vont devenir synanthères[1] et former un manchon autour du style à l'origine d'un processus de pollinisation particulier au cours duquel, une brosse située sous les stigmates fertiles remonte le pollen à maturité.

Cet ordre présente un grand intérêt par le nombre d'espèces alimentaires, artichaut, laitues, salsifis... ainsi que des espèces ornementales, des asters aux zinnias. Cependant la famille ne dénombre que peu d'espèces d'intérêt pharmaceutique.

Une petite famille est à souligner et fait l'objet l'un encadré : les Menyanthacées.

Quelques AstéralesInformationsInformations[2]
  1. synanthère

    Qualifie une androcée dont les étamines sont soudées entre elles au niveau des anthères

  2. Camomille et Campanule : A. Simon (2015) ; Menyanthes trifoliata : G. Hagedorn (2009) Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Partage des Conditions Initiales à l'Identique

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