6. Conseils au patient
Lors de la prise de comprimés orodispersibles ou de gouttes buvables, il est conseillé au patient de bien se rincer la bouche après la prise de son traitement, par exemple en buvant quelques gorgées d'eau.

Il ne faut pas arrêter son traitement brutalement. Lorsque celui-ci dure plus de 10 jours, il faut respecter la décroissance progressive établie avec le médecin pour ne pas se mettre dans des situations à risques.
Le patient ne doit pas pratiquer d'automédication en raison des nombreuses interactions médicamenteuses.

Il convient de désinfecter toutes plaies et de prévenir le médecin traitant lors de l'apparition d'une fièvre pendant le traitement corticoïde car l'organisme est plus sujet aux infections.
Un tel traitement nécessite des règles hygiéno-diététiques strictes qu'il est important d'évoquer avec lui :
Un tel traitement nécessite des règles hygiéno-diététiques strictes qu'il est important d'évoquer avec lui :
Régime hyposodé : une alimentation trop salée favoriserait le risque d'apparition d'œdème lorsque ce traitement dépasse 10 jours. Pour cela il faut supprimer les aliments à teneur élevés en sodium, il faut également éviter de resaler les plats à table en préférant l'utilisation d'aromates, d'ails, d'oignons et éviter de manger des plats cuisinés ou des produits lyophilisés. La prise de comprimés effervescents est à proscrire.

Favoriser l'apport de potassium sous forme de bananes ou de jus de fruits.

Régime riche en protides et en laitages.


Limiter les apports de sucres rapides et de graisses.



Attention : Corticoïde et dopage
Les corticoïdes sont des substances considérées comme dopante. Ils sont dans la liste des substance interdite, que l'on retrouve dans le décret entrée en vigueur le 1 janvier 2012, présent sur le site du ministère des sports : http://www.sports.gouv.fr/francais/sport-sante-et-prevention/ :
SUBSTANCES INTERDITES
S9. GLUCOCORTICOÏDES
Tous les glucocorticoïdes sont interdits lorsqu'ils sont administrés par voie orale, intraveineuse, intramusculaire ou rectale.
Les corticoïdes sont donc des molécules considérées comme dopante et donc interdite dans les compétitions. Cependant, ils peuvent surement entrainer un contrôle positif même s'ils ont été pris hors compétition.