Étudiants : gare au méningocoque !

La méningite à méningocoque, une maladie à déclaration obligatoire

Comme 30 autres pathologies, la méningite à méningocoque est une maladie dite « à déclaration obligatoire ». On entend par là que les praticiens tels que les médecins ou les biologistes médicaux sont tenus de prévenir les autorités sanitaires comme la DDASS[1].

Les maladies en question sont principalement des maladies infectieuses comme l'infection par le VIH[2], la listeriose (infection par la bactérie Listeria monocytogenes), le paludisme...

Ainsi, l'état, centralisant ces données, peut avoir une idée globale de la situation sanitaire de la France, et de l'état d'éradication de certains pathogènes. Mais c'est aussi une façon de se préparer à d'éventuelles épidémies.

Ces épidémies peuvent être localisée, ou bien « communautaires ».

On entend par cela qu'elles vont toucher une population fréquentant les même endroits, ayant des habitudes similaires... Et c'est là que les étudiants sont ciblés. En effet, facultés, restaurants universitaires, cités universitaires, bibliothèques, équipements sportifs universitaires accueillent chaque jours un grand nombre d'étudiants.

Ces étudiants sont ainsi amenés à se côtoyer de près, et par la même occasion se contaminer les uns les autres.

ComplémentLes biologistes médicaux :

Les biologistes médicaux sont des pharmaciens ou des médecins spécialisés en biologie médicale.

Ils travaillent dans des laboratoires d'analyses, et leur métier consiste à déterminer une affection à partir d'un prélèvement de sang, d'urine, de LCR[3]...

Ils peuvent aussi avoir à identifier une souche bactérienne, un virus, un parasite... afin que l'on puisse prodiguer au patient le traitement adapté.

RemarqueLe saviez-vous ?

Les derniers cas de méningite mortelle dans la population étudiante en France ont été constatés à Annecy en Octobre 2012 et à Lille en janvier 2013.

  1. DDASS : Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales

  2. VIH : Virus de l'Immunodéficience Humain

  3. LCR : Liquide céphalo-rachidien

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