Précarité étudiante : Une triste réalité

Conséquences de la précarité chez les étudiants

Cet exposé ne se veut pas exhaustif mais tente de pointer du doigt les situations à risques induites par la précarité étudiante. Il se base sur des comparaisons d'attitude entre les comportements des étudiants en situation précaire et non précaire.

Relation précarité et niveau socio-professionnel des parents

En rappelant que les parents représentent la principale ressource budgétaire des étudiants, il est aisé de conclure que la situation socio-professionnelle des parents influence la situation des enfants. Ainsi, les étudiants dont les parents sont au chômage ou inactifs sont plus nombreux à connaitre la précarité que les enfants de cadres ou des professions intermédiaires.

Relation précarité et consommations de produits psychoactifs

Les étudiants en situations de précarité sont :

  • Moins sujets aux ivresses régulières car probablement plus isolés socialement

  • Plus consommateurs de médicaments psychoactifs

Relation précarité et scolarité

Il y a un accroissement du risque de taux d'échec ou d'abandon scolaire chez les étudiants en précarité qui résulte de la concurrence entre l'exercice d'une activité rémunérée et les exigences des études.

Relation précarité et santé

Les étudiants en situations de précarité sont :

  • Moins sportifs

  • Mangent moins bien : de façon générale, il existe un déficit en laitage, fruits et légumes, protéines animales avec en parallèle une surconsommation de féculents et de sodas sucrés.

C'est ainsi qu'une étude réalisée à Montpellier sur 1600 personnes par le Pr Claude Jaffiol et son équipe a montré que la précarité était un facteur de risque de développer un diabète.

  • Consultent moins les médecins : bien qu'une consultation chez le médecin généraliste soit remboursée, le problème est souvent de devoir faire l'avance. Les soins dentaires semblent être les plus concernés.

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