Mécanismes de l'alcoolo-dépendance :
Définition :
Mécanismes de l'accoutumance :
Si l'alcool est consommé chroniquement, le cerveau va réagir en diminuant les effets causés par celui-ci, cela va notamment inhiber le circuit de la récompense vis à vis de l'alcool mais aussi de toute autre situation.
Il en découle une sensation de mal-être, angoisse, irritabilité. Le consommateur n'arrive pas à ressentir la même sensation agréable donc il va devoir boire de plus grandes quantités. L'individu consomme alors non pas pour "améliorer" son état normal, mais pour le retrouver.
Toutes les personnes en contact très régulier avec l'alcool subissent cette accoutumance, mais celle-ci peut régresser à l'arrêt de la consommation.
Définition :
Mécanismes de la dépendance ou addiction :
Tout les buveurs ne deviennent pas addicts, en effet certains individus sont plus à risque car ils ont une case neurochimique vide qui entraîne un effet « positif » de l'alcool plus important (soit on naît avec cette anomalie, soit on l'acquiert par exemple pendant une dépression). Ainsi l'arrêt de la consommation d'alcool est plus difficile car leur case neurochimique vide se creuse par les mécanismes suivants :
Les personnes addicts subissent une baisse du métabolisme de base du cortex pré-frontal[1]. Ce métabolisme est par contre augmenté en présence d'un indice lié à l'alcool (vue d'un bar, d'une personne avec qui la personne a l'habitude de boire). Boire de l'alcool devient petit à petit un comportement automatisé et compulsif.
Ainsi la vie de l'individu n'est motivée que par l'alcool, en dépit des conséquences sur la vie sanitaire ou sociale.