Ulcérations génitales

Les agents pathogènes responsables d'IST ne donnant pas de lésions génitales mais des signes de cervicovaginites (leucorrhées) sont :

• Neisseria gonorrhoeae : agent de la gonococcie : soit il n'entraîne aucun symptôme, soit il génère des écoulements du vagin ou du pénis.

• Trichomonas vaginalis : parasite unicellulaire responsable de la vaginite la plus commune (leucorrhées malodorantes très évocatrices).

Les agents pathogènes pouvant donner lieu à des ulcérations génitales :

• L'herpès simplex virus de type 2 ou HSV-2 : provoque des bouquets de vésicules, superficielles, douloureuses non indurées, associées à des brûlures intenses.

• Chlamydia trachomatis : infection, généralement asymptomatique, qui peut mener à une infection pelvienne (salpingite), à une urétrite chez l'homme ou à la lymphogranulomatose vénérienne.

• Treponema pallidum : agent de la syphilis qui se retrouve dans des ulcérations ou des éruptions cutanées sur les organes génitaux , dans la bouche ou ailleurs sur le corps (phase primaire : chancre). Cependant, cette lésion est insensible et indurée.

• Les papillomavirus sont responsables de verrues génitales (condylomes). Les verrues apparaissent des mois, voire même des années après les relations sexuelles avec un partenaire infecté. Elles se distinguent du cas décrit ici car elles sont non ulcérées, insensibles et non associées à des adénopathies.

  Certains génotypes de papillomavirus sont oncogènes et responsables de cancer du col de l'uterus.