Une pathologie respiratoire préexistante, d'étiologie souvent virale, est un facteur de risque d'infection bactérienne, donc de pneumonie, notamment à pneumocoque ; c'est particulièrement le cas en saison hivernale, où les infections virales sont plus fréquentes.
Les pneumonies à pneumocoque surviennent préférentiellement aux âges extrêmes de la vie. Chez les jeunes enfants, les infections ORL fréquentes peuvent constituer une porte d'entrée ; l'affaiblissement des déficiences immunitaires du sujet âgé pourraient être en cause.
L'éthylisme est un facteur de risque d'infections. Il s'accompagne de déficits de l'immunité (inhibition de sécrétion de TNF, du chimiotactisme...), et de perturbations des moyens de défense contre les infections respiratoires (réflexe glottique, toux...).
Le tabagisme se traduit par une diminution des moyens de défenses locaux contre les infections bactériennes (altération du mucus, inhibition de la motilité ciliaire).
Il n'y a pas de lien direct, a priori, entre néphropathie et pneumonie à pneumocoque.
Attention : un syndrome néphrotique favorise les infections.
La splénectomie (ablation de la rate) et la drépanocytose (asplénie fonctionnelle) sont des facteurs de risque de dissémination systémique de la bactérie car la rate joue un rôle majeur dans le contrôle des bactériémies via les macrophages.