Les répulsifs
A chacun son répulsif ! Bien lire la composition afin de s'assurer que le produit vous correspond. De plus, certaines concentrations ne doivent pas être dépassées...
Ultrasons, bracelets, vitamine B1, homéopathie... n'ont aucune efficacité en tant que moyen de protection anti-vectorielle. Il est fortement recommandé de ne pas les utiliser en tant que tel.
Une huile essentielle correspond à un mélange complexe de dérivés terpéniques et aromatiques, très variable selon l'origine de la plante, du fabricant, du lot de fabrication...
Certaines huiles essentielles présentent une efficacité répulsive, vis-à-vis des insectes (citronnelle, géranium...)
Cette efficacité est souvent inférieure à 2 heures, elle ne suffit pas pour constituer un moyen de protection efficace contre un moustique vecteur de maladie.
Bien étiquetée, une huile essentielle doit toujours correspondre à une terminologie très précise (nom en latin notamment).
Ce sont des produits huileux présentant parfois un risque allergique ou de brûlure par une exposition au soleil...
Il est primordial de surveiller les contrefaçons pouvant amener à des pathologies dermatologiques graves.
Ils ne doivent pas être appliqués ou pulvérisés directement sur la peau ou le visage, mais d'abord sur les mains, puis être étalés (3 applications/jour chez l'adulte, 1/jour chez les bébés voire 2/jour, à partir de l'âge de la marche). Lavez-vous bien les mains après application.
Vigilance : Ces produits ne doivent pas être ingérés (attention aux enfants), ni appliqués sur les muqueuses ou sur des lésions cutanées.
Renouveler l'application après la baignade ou après la pratique d'un sport intensif.
L'application de la crème solaire doit se faire 20 minutes avant l'application du répulsif.
Sous certaines conditions, certains produits peuvent être utilisés chez les femmes enceintes ou allaitantes. Penser à se laver les mains après application (avant la mise au sein notamment). Limiter les périodes d'exposition aux moustiques et privilégier les moyens physiques de protection (sieste ou allaitement sous moustiquaire...).
Complément :
DEET | IR3535 | Icaridine | Citriodiol | |
Enfant de 6 mois à l'âge de la marche | 10-30% (a) | 20% (b) | 20-30% | |
Enfant de l'âge de la marche à 24 mois | 10-30% (a) | 20% (b) | 20-30% | |
Enfant de 24 mois à 12 ans | 20-30% | 20-35% | 20-30% | 20-30% |
Adulte | 20-50% | 20-35% | 20-30% | 20-30% |
Femme enceinte | 30% | 20% | 20% | 20% |
NB : (a) Le DEET a fait l'objet de la première expertise au niveau européen, une restriction d'usage est émise chez l'enfant de moins de 2 ans. Cependant, en cas de risque élevé de transmission d'une maladie vectorielle, il est utilisable sur une période courte, en respectant scrupuleusement le nombre d'applications maximum admis et les conditions pratiques d'usage chez l'enfant.
(b) L'utilisation de l'IR3535, de l'icaridine et du citriodiol chez les enfants est en cours d'évaluation au niveau européen. Pour l'IR3535, l'agence européenne du médicament (EMEA) ne stipule pas de restriction d'usage lié à l'âge. Le fabricant de l'IR3535 préconise une utilisation à partir de 12 mois.
*Source : BEH-Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire, recommandations sanitaires pour les voyageurs, 2011, InVS. 18-19. 17 mai 2011.
