Les compléments alimentaires

Troubles de la ménopause : Phyto-oestrogènes

Origine, formes et sources :

  • Isoflavones : génistéine, daidzéine, glycitéine

    – Soja : Glycine max (graine) : lait, tofu...

    – Kudzu : Pueraria spp (racine)

    – Trèfle rouge : Trifolium pratense (sommités fleuries)

  • Lignanes :

    – Lin : Linum usitatissimum (graines)

    – Actée à grappes : Cimicifuga racemosa (racine)

  • Autres molécules : flavonones, chalcones, coumestanes

    – Houblon : Humulus lupulus (cône)

    – Luzerne : Medicago pratense (sommité fleurie)

Doses recommandées (ANSES) :

Max : 1 mg/kg.

Intérêt et niveau de preuves :

  • Nombreuses études sur le soja, considérablement moins sur les autres sources

  • Pharmacologie :

    – molécules non oestrogéniques mais se liant aux récepteurs oestrogéniques, et possédant une activité oestrogénique faible ;

    – les métabolites de ces molécules jouent un rôle important. Or il existe un polymorphisme des individus pour leur métabolisme : peut expliquer les différences d'efficacité. Intérêt de l'association à des probiotiques.

  • Clinique :

    – Efficacité démontrée cliniquement pour réduire les troubles climatériques ;

    – Phyto-estrogènes moins efficaces que le traitement hormonal substitutif ;

    – Démonstration moins évidente pour l'ostéoporose ;

Précautions d'emploi :

  • Contre-indiqué chez enfants, femmes enceintes, si antécédent de cancer hormonodépendant, hommes

  • Interactions avec les médicaments hormonaux, contre l'ostéoporose, anticancéreux des cancers hormonodépendants ;

  • Éviter le cumul de sources de phyto-estrogènes ;

  • Associer à un suivi médical, informer son médecin de l'intention d'utiliser de compléments alimentaires contenant des phyto-estrogènes.

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