![]() | Les conséquences d'une exposition in utero au cannabis pour l'enfant à naître sont difficiles à évaluer à cause du caractère illicite de cette consommation et de l'association fréquente à d'autres substances potentiellement tératogènes ou foetotoxiques comme l'alcool, le tabac, la cocaïne et divers psychotropes. [2] |
Exemple : Au cours de la grossesse

Effet malformatif:
Selon les études, il ne semble pas y avoir d'augmentation globale des malformations propre au cannabis
Accouchement avant terme:
Plusieurs études ont été menées à ce sujet, elles ont obtenu des résultats divergents sur les durées de grossesse, sans montrer, au total, de réduction de la durée de grossesse.
Poids et taille à la naissance:
Les études n'ont pas mis en évidence de différence statistiquement significative du poids de naissance entre les enfants exposés ou non au cannabis in utero.
Il semblerait en revanche que les enfants seraient plus petits en cas de consommation de cannabis lors de la grossesse, mais la encore les études divergents.
Fondamental : Post-Natal
En postnatale: syndrome de sevrage:
Une étude a montré que certains signes d'excitation étaient plus fréquemment rapportés dans le groupe des enfants exposés in utero à plus de 1 joint par semaine par rapport aux enfants non exposés. Il s'agit, la plupart du temps, de tremblements importants associés à des sursauts exagérés spontanés ou en réponse à des stimuli minimes, d'une réponse visuelle altérée, d'une mise à la bouche des mains très fréquente et de troubles du sommeil.
Remarque : A plus long terme
Les effets à plus long terme sont encore mal évalués.
Les études sont concordantes sur la démonstration de symptômes de déficit d'attention avec hyperactivité, d'impulsivité et de troubles du comportement émotionnel plus souvent décrits par les mères ayant consommé du cannabis pendant leur grossesse.
D'autres points sont encore à éclaircir, notamment à propos des capacités intellectuelles.