Conclusion
Le risque d'accident thromboembolique est faible ; il augmente avec l'âge chez toutes les femmes, qu'elles soient ou non utilisatrices d'une contraception orale oestroprogestative. Le risque est toutefois plus important chez les femmes utilisatrices d'une contraception hormonale en particulier de celle de la 3ème et 4ème générations.
La prise en compte des facteurs de risque avant toute prescription, la sensibilisation des femmes et des professionnels de santé face aux risques thromboemboliques et signes associés, doivent alerter afin d'amener à consulter pour une prise en charge précoce. Cette dernière est d'autant plus importante qu'elle peut permettre de réduire le nombre de cas d'accidents thromboemboliques et de décès associés à ses substances hormonales.
Ainsi, la prise en compte du risque thromboembolique sous contraceptif oral nécessite d'être intégrée dans une prise en charge globale de la femme désirant utiliser un moyen de contraception. Le risque individuel d'accidents thromboemboliques veineux, ainsi que le risque de survenue des autres effets indésirables des contraceptifs, qu'ils soient oraux ou d'autres types, devraient être mis en perspective avec le risque de grossesse non désirée inhérent à toute contraception lorsque celle-ci n'est pas parfaitement adaptée.
Notons que Lors de la prescription d'une contraception orale oestroprogestative, il convient de préférer les contraceptifs de 1ere et 2eme génération.