Antiinflammatoires non stéroïdiens (AINS)
Cours

4.2.1. Dérivés indoliques : INDOMÉTACINE, ÉTODOLAC

  • INDOMÉTACINE

Cette molécule est l'objet d'une forte métabolisation :

• coupure du groupement méthoxy → O-desméthyl-indométacine (DMI)

• coupure entre l'azote indolique et le groupement parachlorobenzoyle → N - deschlorobenzoyl-Indométacine

Ces métabolites sont INACTIFS et sont éliminés par voie urinaire et biliaire sous forme de dérivés glycuronoconjugués.

Conséquence et inconvénient : la 1/2 vie plasmatique est assez courte (→ 2 à 3 prises par jour sont donc nécessaires).

C'est un inhibiteur non sélectif des cyclooxygénases : l'activité anti-COX 1 prédomine, ce qui explique les nombreux effets indésirables (toxicité digestive. rénale,...)

Structure de l'indométacine
Structure de l'indométacine
  • ÉTODOLAC

L'ETODOLAC peut être considéré comme un homologue supérieur de l'INDOMÉTACINE.

Deux particularités sont à retenir :

1) La structure tricyclique de l'ÉTODOLAC lui confère un fort encombrement stérique : ce produit possède une sélectivité dix fois plus grande pour la COX-2 que pour la COX-I.

2) Cette molécule est très riche en groupements à caractère aliphatique : Il en résulte une augmentation très importante de la lipophilie.

L'ÉTODOLAC est présent dans le liquide synovial à des concentrations doubles des concentrations plasmatiques.

Structure de l'étodolac
Structure de l'étodolac
4.2.2. Dérivé de l'indène : SULINDAC (page suivante)4.2. Utilisation thérapeutique (page Précédente)
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