
Au niveau prévention, le problème principal réside dans le fait que la majorité des sujets porteurs n'ont jamais eu de manifestations cliniques et ne savent pas qu'ils peuvent transmettre le virus.
Les mesures préventives selon les cas sont variables :
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Césarienne (avant rupture de la poche des eaux si possible) et aciclovir pour la mère et l'enfant (20mg/kg/ 8h). Si contamination in utero, la césarienne est de principe mais n'évite pas l'infection et la thérapeutique est incontournable.
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En pratique il est conseillé d'initier un traitement chez la mère par aciclovir ou valaciclovir à partir de la 36ème semaine d'aménorrhée, surtout si les récurrences sont fréquentes. Sinon, à terme, on réalise une césarienne prophylactique (à discuter si les lésions ne sont plus actives). Le traitement par aciclovir chez l'enfant ne se justifiera qu'en cas de prématurité, rupture prématurée de la poche des eaux ou bien si la mère n'a pas eu de traitement antiviral prophylactique.
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On recherche en pre partum une excrétion virale génitale par écouvillonnage de la vulve ou du col au niveau habituel des récurrences puis on met en culture : si la culture est positive, l'enfant sera traité par aciclovir. On procède à une antisepsie vulvovaginale pour permettre un accouchement par voie basse. A la naissance de l'enfant, un traitement antiviral oculaire et/ou un bain à la chlorhexidine ou produit iodé (Bétadine®) seront instaurés.
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Rien de particulier ne peut être entrepris en préventif.