Antirétroviraux fœtotoxicité : Le risque toxique des antiviraux pour le fœtus

À la naissance environ 1 enfant sur 1000 présente une encéphalite grave avec parfois un décès.

Une acidose lactique (en général résolutive) et parfois des signes musculaires sont présents. Ces signes sont liés aux anomalies du fonctionnement mitochondrial induites par l'utilisation d'inhibiteurs nucléosidiques.

Ces molécules ont fait leurs preuves dans la prévention de la transmission mère-enfant (TME) mais passent la barrière placentaire et ont une certaine affinité pour la polymérase des mitochondries.

Des facteurs génétiques sont également probablement impliqués. Les effets indésirables de ces inhibiteurs à long terme, en particulier sur le développement de cancers, ne sont pas connus et imposent la réalisation d'un registre des enfants exposés aux antirétroviraux (qu'ils soient infectés ou non).