Antécédents et mode de vie
o LLC depuis Novembre 2008
o Hypertension artérielle
o Dyslipidémie
o Hernie hiatale
o Névralgie du trijumeau (2007)
o Mal des transports et nausées lors de ses grossesses
Madame V. ne présente aucune allergie ou intolérance médicamenteuse connue.
La patiente vit à domicile avec son mari. Ils sont tous les deux retraités, autonomes et n'ont recours à aucune aide pour les tâches de la vie courante.
Ils sont dynamiques et s'occupent de leurs 4 petits-enfants le soir après l'école.
Madame V espère pouvoir continuer à s'en occuper après le début de la chimiothérapie.
Madame V. dit s'automédiquer facilement avec des anti-inflammatoires non stéroïdiens ou du paracétamol, en cas de douleurs articulaires, état fébrile ou « autres petits maux ».
De peur de déranger, elle ne contacte son médecin traitant qu'en cas d'urgence.
Évolution de la maladie
En novembre 2008, découverte fortuite de la LLC sur un hémogramme montrant une hyperlymphocytose à 9 G/l. Il n'y avait pas de syndrome tumoral, ni d'anémie ou de thrombopénie. Madame V. était au stade A de la maladie (classification de Binet). L'abstention thérapeutique et une simple surveillance clinique et biologique sont alors décidées.
En janvier 2011, l'hémogramme de contrôle montre une évolutivité du syndrome lymphoprolifératif avec des leucocytes à 122 G/l (51 G/l de lymphocytes), une anémie importante à 47 g/l non hémolytique et des plaquettes à 100 G/l. Des adénopathies superficielles sont retrouvées aux niveaux axillaire et cervical. L'évolutivité de la maladie, au stade C de la maladie (classification de Binet), justifie l'instauration d'un traitement.
La réunion de concertation pluridisciplinaire décide de faire 4 cures de chimiothérapie type RFC (Rituximab, Fludarabine et Cyclophosphamide) espacées de 4 semaines.