Les β-lactames

Historique

Alexander Flemming

En septembre 1928, au retour de vacances, Alexander Flemming découvre que ses cultures de staphyloccoques sur boîte de Petri, ont été contaminées par une moisissure. L'observation, géniale, qu'il fait alors est celle que la moisissure, en l'occurrence Penicillium notatum, est entourée d'une zone d'inhibition dans laquelle les Staphyloccoques ne se développent pas. Fleming en déduit alors que le champignon libère une substance antibactérienne qu'il baptise pénicilline, en référence à cette souche productrice. Conscient de l'importance de cette découverte, il cherchera, en vain, à isoler cette substance trop fragile.

C'est seulement 10 ans plus tard, vers 1938-1939, qu'une équipe pluridisciplinaire de chercheurs dont Florey et Chain, étudient, pour les besoins militaires, les propriétés physico-chimiques et thérapeutiques d'une préparation, encore impure, de pénicilline.

Celle-ci permettra néanmoins de mettre en évidence son immense pouvoir antibactérien in vivo. En effet, les premiers résultats sur l'homme tiennent du miracle : un soldat victime d'une infection rebelle aux sulfamides et donc pratiquement condamné, est guéri grâce à cette préparation.

Dès 1942, des équipes américaines produisent la pénicilline à l'échelle industrielle.

En 1944, la pénicilline est commercialisée.

En 1945, Florey, Chain et Fleming recevront le prix Nobel pour leurs travaux sur la pénicilline.

En 1947, Robert Robinson est récompensé du prix Nobel de Chimie pour sa synthèse de la pénicilline, qui restera une synthèse purement académique puisque non transposable économiquement à l'échelle industrielle.

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