Toxicité et risques liés aux Asteracées
Plusieurs genres de la famille des Astéracées, tels Artemisia, Senecio présentent des risques de photosensibilisation en raison de leur teneur en coumarines (psoralènes) ou polyacétyléniques. De plus dans le genre Parthenium ont été décrites des dermatites de contact allergique en relation avec la présence de parthenine, une lactone sesquiterpénique.
Le genre Artemisia que nous avons déjà évoqué plus haut, avec l'estragon et à propos de l'antimalarique artémisine, renferme aussi des espèces toxiques ou potentiellement dangereuses pour l'homme. |
Ainsi Artemisia absinthium est réputée contenir de la thuyone, une cétone monoterpénique neurotoxique et convulsiante dont l'effet est potentialisé par l'alcool. Le métabolisme de la thuyone fait intervenir différents CYP mais des interrogations subsistent quant à la relation dose/réponse chez l'homme, à la biodisponibilité réelle en fonction du potentiel pharmacogénétique et de facteurs environnementaux. |
Parmi les plantes responsables de pollinoses, il convient de citer "les herbacées de fin de saison" c'est à dire, les armoises, la verge d'or, Solidago canadensis, la vergerette, Erigeron annuus et surtout l'ambroisie, Ambrosia artemisifolia. |
Complément :
Les grains de pollen échinulés des astéracées seraient particulièrement aptes à générer des pneumallergènes. Ci-contre, le pollen du tournesol, Helianthus annuus. |