Intérêt médicinal et toxicité
Un psychotrope illégal dans la plupart des pays
L'espèce la plus célèbre est le peyotl, Lophophora williamsii. Cette plante aurait été utilisée en Amérique centrale (Mexique, sud du Texas), pour des pratiques chamaniques depuis 7000 ans ou plus selon des découvertes archéologiques. Le principe actif est la mescaline, un alcaloïde de la classe des phényléthylamines avait été identifié dans les échantillons alors découverts. Des cérémonies traditionnelles utilisant le peyotl peuvent encore se tenir de nos jours dans les descendant de plusieurs tribus amérindiennes. Une loi américaine signée en 1993 autorise l'utilisation du peyotl dans le cadre strict de pratiques religieuses alors que l'utilisation de la mescaline est illégale aux USA comme dans de nombreux pays.
Les effets psychotropes décrits font état d'euphorie, d'hallucinations visuelles et auditives, de synesthésies[1] [1]; les symptômes cliniques associés comportent mydriase[2][2], hypertension, tachycardie, hyperthermie, sudation. La mescaline, en raison de sa parenté structurale se comporte comme un agoniste de la sérotonine en se fixant sur les récepteurs sérotoninergiques 5-HT2A et 5-HT2C.
Remarque :
Deux espèces seulement sont actuellement reconnues dans le genre Lophophora, L. willimansii et L. diffusa. cette dernière ne contient que des traces, voire pas de mescaline, mais de la pellotine 6,7-dimethoxy-1,2-dimethyl-3,4-dihydro-1H-isoquinolin-8-ol ou N-méthylanhalonidine également responsable d'effets psychoactifs en cas d'ingestion.
Le Peyotl et la mescaline |