Intérêt alimentaire
 | De nombreuses Amaranthacées présentent un intérêt économique dans l'alimentation humaine et animale et sont classées parmi les céréales[2]. Dans le cas de l'espèce Beta vulgaris selon les variétés, sucrières, fourragères ou potagères (bettes, blettes, poirées...), l'on utilisera les racines tubérisées riches en réserves glucidiques ou les feuilles. |
Ce sont plutôt les feuilles qui sont employées pour différentes espèces d'amarantes (Amaranthus caudatus, cruentus, hybridus, retroflexus) et de chénopodes (Chenopodium album, bonus-henricus, quinoa). Elles sont consommée comme les épinards vrais (Spinacia oleracea), |  |
 | Comme plusieurs autres espèces originaires d'Amérique du sud (maïs, les haricots ou la pomme de terre), les amarantes et chénopodes ont été cultivées traditionnellement depuis plusieurs millénaires. A l'époque des conquistadors ces petites graines à l'enveloppe trop riche en saponines (amères et toxiques) et produisant une farine non panifiable (sans gluten) n'avaient pas suscité d'intérêt des explorateurs. Les graines d'amarantes (Amaranthus caudatus, cruentus, hypochondriacus) et de chénopodes (Chenopodium quinoa, album, pallidicaule) n'ont été popularisées qu'à partir des années 1970 avec l'apparition des pratiques d'agriculture biologique et du commerce équitable. On peut aujourd'hui trouver facilement dans le commerce des farines, graines, flocons d'amarante et de quinoa. |
