Des apports déséquilibrés
Les troubles associés à l'alimentation peuvent être divisés en deux catégories :
Les apports déséquilibrés : insuffisants, excessifs, en de mauvaises proportions.
Le comportement d'un individu vis-à-vis de son alimentation.
Fruits et légumes
Le déséquilibre le plus couramment observé est l'absence ou la consommation trop restreinte de légumes et de fruits. Ces derniers ont un rôle particulièrement important par leur richesse :
en vitamine A (entre en jeu dans la vision) et en vitamine C (antioxydante, source bien connue d'énergie !),
en potassium
et en nombreux glucides complexes, solubles ou non.
Viande, poisson
Le régime alimentaire de l'étudiant est généralement :
pauvre en viande: il s'agit d'une source en fer, protéines, oligo-éléments et vitamines du groupe B (qui ont des rôles aussi divers qu'assurer le bon fonctionnement cérébral ou la reconstitution des phanères).
pauvre en poisson: riche en acides gras insaturés c'est aussi une source importante de vitamine D (avec les œufs).
Produits laitiers, oeufs
La rareté des produits laitiers et des oeufs dans l'alimentation des étudiants est génératrice de certaines carences en calcium, divers oligoéléments et vitamine D, notamment .
Rôle des boissons
Attention :
Deux catégories de boissons participent au déséquilibre nutritionnel et peuvent favoriser une prise de poids :
Les boissons sucrées et hypercaloriques
Il existe un lien entre la consommation régulière de boissons rafraîchissantes sans alcool, (dites « énergisantes ») et la prise de poids. Selon plusieurs études 1[1] 2[2], l'excès calorique apporté par les boissons sucrées se répercute sur l'indice de masse corporelle (IMC).
La consommation d'alcool
Elle est souvent liée aux sorties, qui constituent pour l'étudiant le seul exutoire d'une vie sans cesse soumise au stress...
Le risque est de tomber parfois dans une consommation excessive et régulière.
Des perturbations du métabolisme de certains oligoéléments (zinc, cuivre, magnésium, manganèse et sélénium), du fer et des vitamines peuvent alors être observées en cas d'alcoolisme chronique 4[3].
