RISQUES ENCOURUS
Risque pénal
Selon le Code pénal, Partie législative, Livre II, Titre II, Chapitre II, Section 4 : Du trafic de stupéfiants :
Article 222-34 : Le fait de diriger ou d'organiser un groupement ayant pour objet la production, la fabrication, l'importation, l'exportation, le transport, la détention, l'offre, la cession, l'acquisition ou l'emploi illicites de stupéfiants est puni de la réclusion criminelle à perpétuité et de 7500000 euros d'amende. (9)[1]
Article 222-35 : La production ou la fabrication illicites de stupéfiants sont punies de vingt ans de réclusion criminelle et de 7500000 euros d'amende.
Ces faits sont punis de trente ans de réclusion criminelle et de 7500000 euros d'amende lorsqu'ils sont commis en bande organisée. (10)[1]
Article 222-36 : L'importation ou l'exportation illicites de stupéfiants sont punies de dix ans d'emprisonnement et de 7500000 euros d'amende.
Ces faits sont punis de trente ans de réclusion criminelle et de 7500000 euros d'amende lorsqu'ils sont commis en bande organisée. (11)[1]
Risque médical
Les risques médicaux encourus par le portage in corpore de drogues sont majeurs. Les complications sont d'ordre digestif mais peuvent être également générales, c'est le « syndrome du body-packer », expliquant la recherche des signes d'imprégnation à l'examen clinique. (12)[1]
Risques communs :
Les capsules, siégeant au sein de l'appareil digestif sont à l'origine de complications mécaniques potentielles dans les différentes portions du tractus pas obstruction digestive. L'occlusion intestinale est fréquente, conséquence soit d'un enclavement d'un ou plusieurs sachets dans des zones étroites du tractus, soit d'un volvulus de l'intestin. On peut également retrouver une perforation intestinale, une péritonite voire même une obstruction au niveau de l'œsophage, une perforation oesophagique, ainsi qu'une médiastinite.
Risques spécifiques :
Le risque premier, reste cependant sans conteste toxique par fissuration ou rupture de l'enveloppe des capsules dans le tube digestif, à l'origine d'une intoxication aiguë. L'absorption soudaine, brutale, rapide et élevée de drogue par l'organisme est à l'origine d'un surdosage massif, ou overdose, mortel dans la majorité des cas.
Le tableau clinique retrouvé est alors spécifique de la substance incriminée. (13)[1]
Toxicologie de l'intoxication aiguë cocaïnique (14)[1]
TROUBLES PSYCHIATRIQUES
Agitation
Délire-Crises paranoïaques
TROUBLES NEUROLOGIQUES
Mydriase
Hyperthermie
Mouvements anormaux
Convulsions
Coma après épuisement extrême
TROUBLES CARDIOVASCULAIRES
Troubles du rythme
Troubles à l'ECG (allongement PR, QRS, QT)
Collapsus cardiovasculaire
TROUBLES RESPIRATOIRES
Œdème aigu pulmonaire
Dépression respiratoire
puis arrêt respiratoire.
TROUBLES ACIDO-BASIQUES
Acidose métabolique à trou anionique augmenté
TROUBLES RENAUX
Insuffisance rénale aiguë
Toxicologie de l'intoxication aiguë opioïde
La morphine étant un métabolite de l'héroïne, il en résulte que l'intoxication aiguë à l'héroïne correspond à celle retrouvée aves les morphiniques ou opiacés.
TROUBLES NEUROLOGIQUES
Myosis
Hypothermie
Coma aréflexique
TROUBLES CARDIOVASCULAIRES
Bradycardie
Hypotension artérielle
Arrêt cardiaque d'origine anoxique
TROUBLES RESPIRATOIRES
Dépression respiratoire
Bradypnée
Cyanose
Œdème pulmonaire
Arrêt respiratoire
Toxicologie clinique de l'intoxication aiguë amphétaminique
TROUBLES PSYCHIATRIQUES
Nervosité
TROUBLES NEUROLOGIQUES
Mydriase
Hyperthermie
Syndrome sérotoninergique
TROUBLES CARDIOVASCULAIRES
Hypertension
Tachycardie
Collapsus cardiovasculaire