Alcool et système nerveux central
L'alcool agit directement sur le cerveau avec des conséquences variables sur le comportement en fonction de la dose ingérée :
Pour des alcoolémies inférieures ou égales à 0,50 g/L, l'éthanol a un effet stimulant qui s'accompagne d'une désinhibition : les tâches cognitives sont exécutées plus rapidement et avec une sensation subjective de facilité mais avec un taux d'erreurs accru.
Au-delà de 0,50 g/L, l'alcool a un effet sédatif et perturbe les fonctions motrices (perte d'équilibre, de la coordination des mouvements). Ces effets dépendent également d'une sensibilité individuelle aux effets de l'alcool qui s'explique en partie par des facteurs génétiques.
A forte dose, l'alcool entraîne un remodelage des connections entre les neurones, ce qui permet au cerveau de s'adapter à cette consommation. Ce phénomène explique le danger que représente l'alcool au cours de l'adolescence. Jusqu'à l'âge de 20 ans, le cerveau continue de se développer. La consommation d'alcool au cours de cette période perturbe le développement normal du cerveau et augmente le risque de dépendance.
Attention :
L'alcool peut amplifier (intoxication aiguë) ou diminuer (intoxication chronique) les effets inhibiteurs des produits sédatifs et hypnotiques au niveau de leurs sites d'action dans le cerveau. De ce fait, la consommation de benzodiazépines (LEXOMIL®, VALIUM®, etc.) avec de l'alcool peut être très préjudiciable.
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