Listeria monocytogenes
Cours

II-2. Caractérisation des souches (étude épidémiologique- analyse d'épidémie)

  • Les  sérovars : Au sein de l'espèce  Listeria monocytogenes, 12 antigènes somatiques (Ag O) et 4 antigènes flagellaires (Ag H) ont été identifiés. En caractérisant leurs antigènes somatiques et flagellaires, la formule antigénique obtenue permet d'aboutir à un sérovar. Le schéma de Seeliger et de Donker-Voet permet de distinguer au sein de l'espèce Listeria monocytogenes  13 sérovars ; trois d'entre eux (1/2a, 1/2b, et 4b) sont responsables de 95% des cas de listériose humaine. En 2002, 55% des souches d'origine humaine reçues au CNR Listeria étaient de sérovar 4b.

  • Les lysotypes sont identifiés au sein des souches par l'utilisation de phages.

  • Le typage par analyse du polymorphisme électrophorétique des enzymes (MLEE : MultiLocus Enzyme Electrophoresis) permet de différencier les isolats selon la mobilité électrophorétique d'un certain nombre d'enzymes.

  • Le typage génomique peut être effectué par l'analyse des profils de macrorestriction de l'ADN du nucléoïde total (par exemple après coupure de cet ADN par des enzymes de restriction à sites de coupure rares, puis électrophorèse en champ pulsé). C'est la plus discriminante des techniques de typage. Une autre méthode est le ribotypage , qui consiste à couper l'ADN total par des enzymes à points de coupure fréquents, puis à caractériser à l'aide de sondes spécifiques,  les séquences répétées codant pour les ARN ribosomaux, au sein des fragments générés. D'autres méthodes consistent à réaliser l'amplification de fragments génomiques répétés présents dans le génome. D'autres méthodes sont développées (séquençage, puces à ADN).

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