La contamination est strictement interhumaine ; le virus est largement répandu dans la population : en France, plus de 8 millions de personnes ont un herpès labial ; plus de 300 000 ont des poussées d'herpès génital.
La primo-infection oro-labiale à HSV-1 résulte d'une transmission respiratoire ou d'un contact direct par la salive.
L'herpès génital, classiquement dû à HSV-2, est la première cause d'ulcères génitaux dans les pays industrialisés.
D'une façon générale, le risque d'acquisition de l'herpès génital est corrélé à l'âge, au nombre de partenaires sexuels, à l'âge du premier rapport sexuel, et aux antécédents d'infections sexuellement transmissibles (IST). Il est plus faible chez les sujets déjà infectés par HSV-1.
L'herpès génital est une IST, et joue un rôle de premier plan dans l'herpès néonatal.