10. β-bloquants : RETENIR L'ESSENTIEL POUR LA PRATIQUE
Arrêt du traitement
Chez les patients présentant une cardiopathie ischémique le traitement ne doit pas être interrompu brutalement. La posologie doit être diminuée progressivement, sur une à deux semaines, en commençant si nécessaire le traitement substitutif pour éviter une aggravation de l'angor.
Patients atteints d'asthme et de broncho-pneumopathie chronique obstructive
En cas de formes légères on administrera un β1-sélectif à posologie initiale faible. Des EFR (explorations fonctionnelles respiratoires) avant la mise en route du traitement sont recommandées.
En cas de crise pendant le traitement, des bronchodilatateurs β-mimétiques peuvent être utilisés.
Traitement de l'insuffisance cardiaque
Les β-bloquants font partie des traitements actuels. Ils seront administrés à très faibles doses progressivement croissantes et sous surveillance médicale stricte.
Que faire en cas de bradycardie sous β-bloquant ?
Si la fréquence cardiaque passe en dessous de 50-55 battements/min au repos et que le patient présente des symptômes liés à cette bradycardie, la posologie doit être diminuée
Prescription d'un β-bloquant chez le sujet âgé
Le traitement doit débuter par une posologie faible.
Le respect absolu des contre-indications est impératif ainsi qu'une surveillance étroite.
Utilisation d'un β-bloquant chez le diabétique
En début de traitement l'autosurveillance glycémique doit être renforcée. Le patient doit être prévenu. A noter que les signes d'une hypoglycémie peuvent être masqués.
Que faire en cas d'anesthésie générale ?
L'anesthésiste doit être prévenu lorsque le patient est sous β-bloquant. Si l'arrêt est jugé nécéssaire, 48 heures de suspension sont suffisantes
Utilisation d'un β-bloquant chez le sportif
Une réaction positive peut être induite lors de contrôle antidopage.