La maladie de Chagas

N°17 : RDV à l'Institut Pasteur

Vous vous levez plus rapidement que d'habitude. En effet vous avez hâte de savoir ce que l'institut Pasteur va vous apprendre. 1h plus tard vous enchaîner votre vélo, et vous vous retrouvez devant un magnifique bâtiment en brique et tuffeau. Vous sentez que ça respire la science et la connaissance dedans. Vous vous présentez à l'accueil, et le directeur vous accueille dans un magnifique bureau en bois 10min après. Après 1h30 d'entretien vous avez appris plein de choses.

En 2003 a été créé la DNDI (Drugs for Neglected Diseases Initiative), pour lutter contre les maladies négligées comme le Chagas. Cette initiative regroupe l'Institut Pasteur, mais aussi le Conseil Indien pour la Recherche Médicale (Inde), la Fondation Oswaldo Cruz (Brésil), l'Institut de Recherche Médicale du Kenya, Médecins Sans Frontières et le ministère de la Santé de Malaisie. Ces partenaires travaillent en étroite collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), la Banque mondiale et le Programme Spécial de Recherche et de Formation sur les Maladies Tropicales de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS/TDR) sur la recherche de nouveaux médicaments. Il est vrai qu'aucun traitement n'est efficace contre les formes chroniques et qu'il n'existe pas de vaccin. Le besoin en innovation est donc indéniable.

Le directeur de l'Institut vous a dit que la maladie de Chagas est responsable de la perte de productivité à un coût estimé de 1,2 milliard de dollars US par an en Amérique Latine. Les frais médicaux pour le traitement des personnes qui développent de graves pathologies cardiaques ou digestives sont plusieurs fois ce montant. Des fonds privés et publics sont annuellement nécessaires pour la recherche sur les maladies parasitaires négligées, dont la maladie de Chagas.

L'institut Pasteur a crée une entité de recherche : le Laboratoire à Processus Infectieux à Trypanosomatidés qui étudie les perturbations immunitaires lors d'infection expérimentales par le Trypanosoma cruzi. Ils ont pu identifier une enzyme mitogène du parasite comme cible : la proline racémase. Une approche immuno-thérapeutique est donc possible. [14][1]

Vous comprenez bien que des recherches sont en cours mais qu'actuellement pour quelqu'un en phase chronique, les traitements ne sont pas opérationnels.

Méthode

Vous décidez d'aller dans un CHU de Paris pour essayer de rencontrer un patient atteint de la maladie Chagas pour écouter son témoignage. Rendez Vous N°3.

  1. [14] Maladie de Chagaswww.pasteur.fr – [en ligne] – consulté le 06/03/2014.

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